La danseuse, chorégraphe, auteure et metteuse en scène Anne Nguyen a fondé la Compagnie par Terre en 2005, au sein de laquelle elle a créé une vingtaine de spectacles, plusieurs installations interactives et court-métrages. Elle est auteure d’un recueil de poèmes et d’articles sur la danse.
Issue du monde des battles de break et influencée par des études scientifiques, elle associe les danses sociales urbaines à une écriture chorégraphique géométrique, déstructurée et épurée, qui exalte le pouvoir de l’abstraction. Elle s’inspire des mathématiques, des arts martiaux, des utopies et des mythes. Elle se base sur l’observation des gestes, dansés ou ordinaires, individuels ou collectifs, pour faire des danses sociales urbaines et des cultures populaires le support d’une réflexion sur la tradition, les marqueurs sociaux, la diversité, l’appropriation culturelle et les tensions entre multiculturalisme et cosmopolitisme.
Régulièrement sollicitée pour son expertise sur les danses urbaines et sur les problématiques culturelles, Anne Nguyen a participé à de nombreux débats et colloques et propose des conférences qui mettent en lien danse, culture et société.
Matière(s) première(s) invite à « questionner les mécanismes ayant effacé, invisibilisé ou caricaturé les danses sociales, qu’elles soient traditionnelles ou urbaines, dans l’histoire de la France et de son empire colonial.»
Anne Nguyen
Les six danseur·ses nous emportent dans une transe faite de danses urbaines et traditionnelles sur une bande son qui mêle musiques africaines, afro-américaines et électro…
Les interprètes nous content la vie quotidienne, l’héritage, le pillage des richesses, la violence, la résistance, la reconstruction par le prisme des cultures africaines urbaines.
Une danse explosive qui révèle à la fois la beauté et la brutalité du monde.