Kaash - Akram Khan
Créée en 2002, Kaash (« si seulement » en hindi) est l’une des oeuvres majeures d’Akram Khan. Considérée comme un choc plastique par les observateurs, la pièce signait le début de la reconnaissance internationale du chorégraphe. Sa collaboration avec Anish Kapoor pour le dispositif scénique, tout comme la partition musicale ciselée du compositeur Nitin Sawhney, sont loin d’y être étrangères…
Kaash est une sublime évocation de l’origine du monde. « Les dieux hindous, les trous noirs, les cycles de temps indiens, la création et la destruction » sont les points de départ de cette pièce. Jusqu’à la fin, public et danseurs vont vivre à l’unisson du chaos. Entre ombre et lumière, Kaash défie le temps et matérialise parfaitement la volonté pour Akram Khan de construire des ponts entre la danse contemporaine et la danse kathak indienne.
Minus 16 - Ohad Naharin
Présentée par de multiples compagnies de danse internationales depuis sa première mondiale en 1999 à La Haye par le Nederlands Dans Theater II, Minus 16 est une pièce construite à partir d’extraits de précédentes oeuvres d’Ohad Naharin, dont Mabul, Anaphaza et Zachacha.
Au son de musiques traditionnelles israéliennes et cubaines, les danseurs parés de costumes noirs se soumettent aux contraintes de l’improvisation et de la participation du public. Dans cette pièce, Ohad Naharin utilise sa célèbre technique Gaga pour capturer les mouvements instinctifs des danseurs, ajoutant ou soustrayant des éléments qui permettent de refléter l’individualité de chacun. En invitant le public à monter sur scène et à se joindre aux danseurs, il prouve que la danse est un langage universel.
Lo que no se ve - Gustavo Ramírez Sansano
Pour la quatrième fois, Gustavo Ramírez Sansano crée une pièce pour IT Dansa. Dans Lo que no se ve, le chorégraphe explore les liens interpersonnels avec une proposition intimiste et pleine de sensibilité. Sur scène, trois duos de danseurs et danseuses se succèdent et donnent à voir différentes façons de comprendre les relations de couple.
L’oeuvre rompt avec l’ancien idéal de l’amour parfait, en exposant tout ce que les relations amoureuses impliquent et en normalisant les séparations. À travers cette pièce, le chorégraphe montre l’établissement de différentes relations tout au long de la vie afin d’expérimenter, d’apprendre et de mieux connaître l’amour.
« À l’origine de chaque coup de foudre, il y a une erreur : sans raison, nous avons pensé que la personne que nous aimions était quelqu’un d’autre. »
Joan Fuster