N. Joubard
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Expo Vénus Parade

Clédat & Petitpierre

Arts visuels / expo

Du dim 18 sept au ven 21 oct

  • picto-famille en famille
  • picto-pmr PMR

Après avoir parcouru les rues du centre de Rennes l’hiver dernier dans un défilé processionnel organisé par les Tombées de la Nuit, les six sculptures de Vénus paléolithiques, et les bannières en broderie à leur effigie rappelant les pardons bretons, se posent durant un mois dans le hall du Triangle.
Ces Vénus à taille humaine, aux formes riches et variées, en matériaux « glossy » et précieux, s’installent dans nos murs au terme d’un long voyage à travers les âges telles des reliques laïques. Une ode à la féminité !

“Toutes les vénus paléolithiques qui nous sont parvenues sont des sculptures de petite taille -certaines mesurent à peine quelques centimètres- réalisées dans des matériaux divers : pierre, ivoire ou terre cuite. Leur origine géographique s’étend des Pyrénées au lac Baïkal et leur caractère souvent stéatopyge est encore sujet à de nombreuses interprétations. Elle sont toutes représentées debout, et semblent avoir été conçues pour être emportées avec soi, certaines même en pendentif.

La diversité et la richesse de leurs formes en font autant de petits objets bouleversant d’humanité, dont la charge émotionelle semble avoir traversé les millénaires pour nous parvenir, intacte, afin de célébrer la féminité.

Il nous a plu de nous réapproprier ces œuvres merveilleuses en leur donnant taille humaine.
Il nous a plu aussi de les représenter assises, comme si à la fin d’un si long voyage, à travers les âges, était venu le temps d’un repos bien mérité.
Telles des reliques laïques, nous leur rendons hommage sous la forme processionnelle d’un pardon breton.

Concues et réalisées avec nos matériaux habituels, les sculptures seront d’un aspect précieux et «glossy» à l’instar des figures de notre parade moderne (2013).
Les palenquins seront eux aussi recouvert de la même laque automobile, nacrée et métallisée. Les bannières sont réalisées en tissu et borderie à la manière des pardons bretons. Les participants sont tous revêtus d’un sweat à capuche blanc, comme une référence contemporaine et amusée aux capuches des pénitents.”
Clédat & Petitpierre

gratuit Gratuit
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