photomontage-sylvain-riejou
© DR
© DR

Sylvain Riéjou - Association Cliché

artiste associé 2022

Projets soutenus

Je badine avec l’amour
Représentation au Triangle en février 2023 (dans le cadre du festival Waterproof)

Le poisson qui vivait dans les arbres… de Sylvain Riéjou et Hervé Walbecq

La compagnie

Site internet de Bora Bora Productions

Biographie

Après l’obtention de son diplôme d’Etat de psychomotricien en 2004, Sylvain Riéjou décide de devenir danseur. Il rejoint alors la compagnie COLINE à Istres puis la formation EXTENSION du Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse.

Depuis 2007, il est interprète pour les chorégraphes Olivia Grandville, Nathalie Pernette, Tatiana Julien, Sylvain Prunenec, Didier Théron, Aurélie Gandit, Geisha Fontaine et Pierre Cotterau. Il travaille également sous la direction de metteurs en scène (Roméo Castellucci, Robert Carsen, Coraline Lamaison) et d’artistes plasticiens (Boris Achour, Clédat et Petitpierre).

En parallèle de son métier d’interprète, il se forme au montage vidéo en autodidacte et réalise des vidéos danse. En 2010, il participe au concours Danse élargie et sa vidéo Clip pour Ste Geneviève y est présentée de nouveau en 2012. Cette même année, il intègre en tant que chorégraphe le cursus Transforme, dirigé par Myriam Gourfink, à l’abbaye de Royaumont. En 2015, il signe la chorégraphie de la pièce UBU, mise en scène par Olivier Martin Salvant au festival d’Avignon. Entre 2013 et 2016, il est en résidence de recherche au Théâtre de L’L à Bruxelles, dirigé par Michelle Braconnier. Durant cette période, il explore des chemins chorégraphiques lui permettant de faire basculer son corps de l’espace réel du plateau vers l’espace virtuel de la vidéo, et inversement. Une manière d’offrir à son corps les avantages de ces deux espaces qui ouvrent des chemins de mouvements différents et complémentaires.

En 2017, il crée son premier solo : Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver. Dans ce one man show vidéo chorégraphique, il donne à voir aux spectateurs la construction d’une chanson de geste. Cela lui permet de jouer avec ses « prises de tête artistiques » afin d’y injecter un peu d’humour. Ce solo a été diffusé à Paris au Point éphémère, à Micadanses (festival Bien faits), au Regard du Cygne (festival les Incandescences) et au Carreau du Temple (festival Avis de Turbulences, organisé par l’Etoile du Nord). A partir de 2019, il sera présenté dans différents lieux, hors de Paris.

En 2021, il crée Je rentre dans le droit chemin (qui comme tu le sais n’existe pas et qui par ailleurs n’est pas droit), qui traite de la question de la nudité en danse et avec lequel il souhaite poursuivre son exploration vidéo-chorégraphique de l’acte de création, en exposant sur le plateau ses questionnements intimes.
Il travaille actuellement à la création d’une nouvelle pièce : Je badine avec l’amour (trio) questionnera la place de la danse dans les rencontres amoureuses et plus généralement le rapport au corps dans les relations sensuelles.

Rencontre

Il parait que tu avais un autre job dans ta première vie ?
Je suis titulaire d’un DE de psychomotricité mais je n’ai jamais exercé. Cela dit, j’ai fait plein d’autres jobs avant d’être danseur : serveur, livreur, vendeur et videur (ça c’est pas vrai…)

Qu’est ce qui t’a fait entrer dans la danse ?
Pina Bausch

Un.e chorégraphe pour qui tu as travaillé qui t’a particulièrement marqué ?
Olivia Grandville, Aurélie Gandit et Tatiana Julien (on m’a dit que je pouvais aller jusqu’à 200 caractères par réponse…)

Tu intègres systématiquement la vidéo dans tes spectacles, un film référence ?
Là, j’aurai aimé te faire une réponse intello, genre film d’art et d’essai… Mais le premier film qui me vient en tête c’est : DIRTY DANCING !!!

C’est quoi pour toi « être artiste associé » au Triangle ?
C’est être un peu « chez moi » quand je viens au Triangle et être un peu « en famille » avec l’équipe.

Le pitch de « Mieux vaut… » en un tweet ?
C’est l’histoire d’un mec qui voulait rire de lui-même.

Et celui de « Le droit chemin… » ?
C’est l’histoire d’un mec qui voulait se mettre tout nu (pour essayer de se mettre à nu).

Mais quelle idée ces titres à rallonge… c’est pour faire enrager les chargé·e·s de communication ?
Bah si c’est pour ça, ça ne marche pas… Parce que vous faites tou·te·s la même chose…
Vous les raccourcissez en 2 ou 3 mots !!! ;-)

Des idées de ce que tu vas faire au Triangle en tant qu’artiste associé ?
Présenter des spectacles, venir en résidence de création et organiser des ateliers. J’aimerais constituer un groupe de danseurs amateurs pour qu’on puisse faire plein de choses ensemble.

Le mot de la fin ?
À bientôt