Le travail de Gaëlle Bourges témoigne d’une inclination prononcée pour les références à l’histoire de l’art, et d’un rapport critique à l’histoire des représentations : elle a signé, entre autres, le triptyque Vider Vénus (Je baise les yeux / La belle indifférence / Le verrou), A mon seul désir, Lascaux, Conjurer la peur, Le bain, Ce que tu vois, OVTR (ON VA TOUT RENDRE)… Elle est par ailleurs diplômée de l’université Paris 8 – mention danse ; en « Éducation somatique par le mouvement » - École de Body-Mind Centering ; et intervient sur des questions théoriques en danse de façon ponctuelle. Elle est artiste associée au Théâtre de la Ville (Paris) depuis septembre 2018, et artiste compagnon de la MAC (Maison de Culture d’Amiens) depuis janvier 2019.
Béatrice Massin, chorégraphe, éminente spécialiste de la danse baroque, invite M. Phelippeau et G. Bourges à frotter leurs écritures contemporaines à cet héritage chorégraphique.
Avec Lou, Mickaël Phelippeau compose le portrait dansé sensible d’une interprète, Lou Cantor, jeune danseuse baroque. Avec spontanéité et fraîcheur, elle danse et raconte son rapport à cette danse, à cet héritage, qu’il soit baroque ou filial.
Avec Loulou (la petite pelisse), Gaëlle Bourges cheminera au côté du peintre baroque Rubens (VXIIe siècle), accompagnée par deux danseurs. Elle s’intéresse notamment au rapport des artistes aux figures nues.