Chorégraphie : Ambra Senatore
Sur scène : Ambra Senatore
Musique originale : Jonathan Seilman
Lumières : Fausto Bonvini
Regards extérieurs : Claudia Catarzi, Andrea Rocaglione, Agustina Sario
Ce solo naît du besoin de questionner le lien aux lieux, aux personnes, aux évènements qui constituent nos identités. Il se nourrit de réflexions sur les notions de « chez soi », de racines, sur la relation à des ailleurs desquels on s’est éloigné, par choix ou par manque de choix. En croisant danse et voix, la chorégraphe se laisse traverser par des récits de femmes, des histoires de départs, de retours, mais aussi d’attente et d’engagement. La collaboration étroite avec le compositeur Jonathan Seilman prend ici une place encore plus importante que dans le passé.
« Le sentiment fort que j’ai eu [au départ de ce projet], c’est de m’interroger et d’interroger d’autres personnes sur la notion d’appartenance et sur ce qui nous constitue : l’appartenance à nos origines – ou pas, comment on peut embrasser plusieurs contextes, plusieurs chez soi – ou pas, et ce lien avec nos ancêtres de manière très concrète : celles et ceux qu’on a connus, dont on nous a parlé. J’aimerais donc que le solo croise non seulement mon histoire, mais plusieurs histoires, qu’il traite d’une sorte d’universalité, ou au moins d’une pluralité. »
Ambra Senatore