Performance organisée avec le soutien de l’association Adhoc (Université Rennes 2)
Poète, créateur sonore et critique de danse, Gilles Amalvi s’essaie ici à un exercice acrobatique de mélange de ses différentes activités : s’agit-il d’un poème mis en musique ? D’une conférence dansante ? D’un concert théorique ? À la jonction de plusieurs pratiques, son corps, sa voix et ses doigts s’essaient à faire plusieurs choses en même temps : parler tout en jouant de la basse. Au fil de lignes de basse remuantes, « Le corps ne bouge pas » s’interroge sur la manière dont la danse réfléchit notre condition d’être en mouvement – tout en indiquant l’horizon d’une immobilité impossible à atteindre.
Après Ping-Pong, match de ping-pong en forme d’interview avec le chorégraphe Boris Charmatz, Le corps ne bouge pas est le deuxième test d’une série consacrée à la parole en mouvement.