Gilles Rousseau Après une formation initiale en mécanique et technologies, Gilles ROUSSEAU entre au RIDC, école de danse contemporaine alors dirigée par Françoise Dupuy, en 1986. Il y étudie la gestuelle et la chorégraphie avec, entre autres, Marie France Delieuvin, Peter Goss, jusqu’en 1989. À l’occasion d’un travail sur le thème de l’immobilité au sein de la compagnie Yannick Kergreis, il découvre l’univers du mime. Parallèlement à ses participations aux travaux de diverses compagnies parisiennes et bretonnes, il développe ses propres créations, invariablement inclassables et étranges, à la croisée de plusieurs disciplines. Il invente successivement Les Doubles, Les BioMachines, puis L’Automate Magicien. Ce gros personnage exhibant un ventre-écran marque le début de ses recherches sur des systèmes vidéo en 1992. Le succès de ces expérimentations l’amène naturellement à créer sa propre compagnie, la cie Atchoumm, en 1994. En 2006 il crée son premier spectacle narratif Automat’hic. La vidéo est déjà présente. Depuis 2008, Giiil mène ses recherches dans un atelier gigantesque, le “Hangar”, espace de 350m2 situé dans les Côtes d’Armor. Les proportions de ce lieu de travail lui donnent toute latitude pour approfondir une démarche à présent exclusivement dédiée à l’installation vidéo et à l’art numérique en grand format. Son travail est axé sur la circulation d’images dans des dispositifs multi-écrans à agencement variable. Il a mis au point un système de synchronisation de sources vidéo sur des supports fixes ou mobiles. Son univers se situe entre arts plastiques et arts numériques, dans des systèmes où il est toujours physiquement présent. Depuis 2011, Il a créé : L’Arbre Numérique, performance de 11 minutes et installation composée de 17 écrans plats, Rêve de Roses, un duo de performers équipés de 4 iPads et 4 iPad Show, magie contemporaine à 4 iPads. En 2016, il réunit 3 de ces formes pour faire l’Arbre à Pixels.
Un homme est devant une galette des rois ! Il triche (discrètement), trouve la fève et pose alors sur sa tête la couronne. Comme par magie, les pensées de cet homme devenu roi s’incarnent alors sous les traits d’une danseuse, ange-gardienne, et sous la forme d’une chorégraphie de 10 visages apparaissant sur autant d’écrans.
Quelques pas de danse, une pointe d’humour et des effets magiconumériques pour un moment enchanteur en famille…